Objectifs

Fermeture des centrales

Construites pour fonctionner 30 ans, nos trois centrales ont aujourd’hui entre 38 et 52 ans, leur vieillissement use les matériaux et augmente les risques.

Tchernobyl (un million de morts) et Fukushima (160’000 personnes évacuées), des accidents théoriquement “impossibles” racontent la vulnérabilité de ces installations. En cas de catastrophe toujours possible en Suisse, les conséquences seraient bien plus graves étant donné la situation des centrales au coeur du plateau suisse densément construit et peuplé.

Les modélisations réalisées par l’Institut Biosphère avec l’Uni de Genève montrent la vulnérabilité du territoire exigu de la Suisse face à l’accident majeur.

L’Office fédéral de protection de la population estime à 4’200 milliards de Fr (rapport Katanos) le coût d’un accident, sans parler des pertes de terres agricoles et de vies humaines.

Des géologues spécialisés avertissent que le projet de dépôt à 500m en sous-sol ne permet pas de confiner durablement les déchets radioactifs.

Les raisons d’arrêter les centrales ne manquent pas: Usure des matériaux, carence de personnel formé (par manque de diplômés), facteur humain menant à la catastrophe (négligence, défaillance, acte de sabotage ou d’attentat par une personne déséquilibrée ou par un groupe terroriste.

Les centrales nucléaires consomment de l’uranium enrichi, qui finit comme déchet hautement radioactif, sur des centaines de milliers d’années. L’industrie nucléaire produit ces déchets dont elle ne sait pas quoi faire. Les plans de stockage des déchets radioactifs sont a l’état d’étude et ne répondent pas aux exigences de sécurité malgré les décennies de recherche pour une solution viable. Importer ce minerai d’Asie, Afrique et Océanie dans des conditions qui seraient illégales ici, le transformer dans la pire forme de déchet connu est inacceptable. Les centrales doivent être fermées.

Les centrales nucléaires peuvent être source d’accidents aux conséquences catastrophiques. Tchernobyl (un million de morts selon l’Académie russe des sciences) et Fukushima (130’000 personnes évacuées, surfaces de terre incultivables) sont autant d’exemples tragiques d’accidents nucléaires.

Les raisons d’arrêter les centrales ne manquent pas: Usure des matériaux, carence de personnel formé (par manque de diplômés), facteur humain menant à la catastrophe (négligence, défaillance, acte de sabotage ou d’attentat par une personne déséquilibrée ou par un groupe terroriste.

Gestion de déchets

L’enfouissement contesté
La Suisse a choisi l’option de l’enfouissement des déchets radioactifs en profondeur. Ce choix est contesté parmi les géologues puisque creuser des galeries crée des fissures là où il n’y en avait pas. L’étanchéité des galeries n’est donc pas garantie, alors que le contact avec l’eau doit être évité. La région prévue pour construire un dépôt en profondeur est le Nord des Lägern entre Zürich et la frontière allemande.Pour en savoir plus
Le blog “Nuclear waste” des géologues suisses Marcos Buser et Walter Wildi au sujet de l’enfouissement des déchets radioactifs: https://www.nuclearwaste.info/blog/?lang=fr

Article de Frédéric-Paul Piguet sur l’hypothèse actuelle de la confédération pour séparer durablement les déchets radioactifs de la biosphère. https://blogs.letemps.ch/frederic-paul-piguet/2022/02/08/malgre-les-apparences-aucune-solution-en-vue-pour-le-stockage-profond-des-dechets-nucleaires/

Conférence (vidéo) de Marcos Buser (FR / ALL) La gestion des déchets radioactifs, une perspective historique et contemporaine. https://www.youtube.com/watch?v=HHAlsfo0h_Y

Se préparer à gérer l’accident

En cas de catastrophe nucléaire en Suisse ou dans son voisinage, la protection de la population dépend de son état de préparation

Il nous faut malheureusement tirer le constat que la Suisse est mal préparée, ce qui entrainera en cas de catastrophe des décès et des malades pourtant évitables. L’association Sortir du nucléaire travaille à obtenir plusieurs améliorations atteignables, du niveau municipal au fédéral.

  • Distribution préventive de comprimés d’iode.
  • Autorisation à la Centrale nationale d’alarme d’envoyer des informations indispensables à la population via SMS en cas de catastrophe
  • Mise en état des abris PC publics afin d’accueillir les populations éloignées de leur logement le temps du passage du nuage.
  • Information préalable de la population sur les gestes qui sauvent en cas de catastrophe nucléaire.
  • Sortir de la conception fantaisiste du “cercle de 50km autour des centrales”, qui ne correspond en rien aux observations météorologiques.

 

Sortir du nucléaire a organisé un colloque sur l’état de préparation de Genève face au risque de catastrophe nucléaire avec arrivée d’un nuage de radioactivité sur le territoire cantonal. A visionner ici.

Réduction de la consommation

Sobriété et efficacité énergétique, indispensables à la transition énergétique !

Historiquement, l’accumulation de centrales nucléaires en plus de la production d’hydroélectricité a nécessité d’augmenter les ventes, donc la consommation d’électricité.

Aujourd’hui, remplacer la surconsommation d’électricité nucléaire par des renouvelables, cela veut dire chasser les innombrables gaspillages dans notre consommation. Plus ces gaspillages pourront être chassés, plus facile il sera de remplacer l’énergie d’origine radioactive par de l’énergie propre et locale.

Depuis le site de production de l’électricité, à son acheminement, sa transformation et sa consommation finale, se trouvent autant de gisements d’économies possibles.

La sobriété consiste à réduire notre demande auprès de machines, par exemple en hiver à porter un pull et régler les chauffages à 19° (actuellement en moyenne à 23°), à se déplacer en mobilité douce et transports publics autant que possible, à utiliser les escaliers, à adopter un régime moins carné et plus local. C’est la grande oubliée des politiques de transition, au niveau municipal, cantonal et fédéral. Pourtant c’est la méthode la plus rapide et la moins chère à mettre en oeuvre, notamment par des campagnes d’information et des incitations.

L’efficacité énergétique consiste à remplacer des machines par des modèles plus récents et économes (pompes de circulation d’eau, électroménager, ampoules). L’efficacité énergétique est la méthode favorite des gouvernements et est mise en oeuvre graduellement dans tous les domaines. Mais attention à l’effet rebond ! Sachant utiliser des appareils plus économes, certains usagers ne se limitent plus dans leur usage et finissent par consommer plus !

Sobriété & efficacité sont en bonne place dans la plupart des 5 scénarios de décarbonation sans nucléaire. Voici les scénarios:

 

Déploiement des énergies renouvelables

Les énergies renouvelables à terme remplaceront les sources d’énergie épuisables et sales, par épuisement du stock ou par un prix devenu insupportable. L’objectif est d’opérer ce remplacement par une décision commune plutôt que d’y être obligés.

La “transition énergétique” consiste à remplacer les énergies de stock épuisables (uranium, charbon, pétrole, gaz), transformées en déchets toxiques (radiations, gaz à effet de serre) par des énergies provenant de flux (eau, vent, rayons solaires, sources thermiques en ss-sol). La transition nécessite des ingénieurs mais aussi des sociologues de la consommation qui aideront à faire progresser les modes de vie sobres et durables. Les capacités de stockage saisonnier de l’électricité devront aussi être développées.

Le défi est de valoriser les gisements d’énergie renouvelable locale sans ajouter de nuisances pour la faune et la végétation. L’Alliance environnementale (WWF, Pro Natura, Greenpeace, ATE, Birdlife) émet des recommandations pour un développement sans dommage pour la nature.

Ambition et mesure. 80%, c’est la proportion d’énergie sale que la Suisse consomme actuellement. Remplacer cet approvisionnement nucléaire et fossile par du renouvelable occasionnerait une pression insupportable sur la nature. C’est pourquoi la transition énergétique passera par la sobriété et l’efficacité énergétique pour réduire l’exigence portée sur le développement des renouvelables.

Scénarios pour une Suisse décarbonée sans nucléaire. Pour y arriver, plusieurs scénarios ont été élaborés. Certains se reposent plus sur la sobriété, d’autres plus sur les renouvelables. A découvrir ici:

Pour en savoir plus:

Les centrales nucléaires consomment de l’uranium enrichi, qui finit comme déchet hautement radioactif, sur des centaines de milliers d’années. L’industrie nucléaire produit ces déchets dont elle ne sait pas quoi faire. Les plans de stockage des déchets radioactifs sont a l’état d’étude et ne répondent pas aux exigences de sécurité malgré les décennies de recherche pour une solution viable. Importer ce minerai d’Asie, Afrique et Océanie dans des conditions qui seraient illégales ici, le transformer dans la pire forme de déchet connu est inacceptable. Les centrales doivent être fermées.

Les centrales nucléaires peuvent être source d’accidents aux conséquences catastrophiques. Tchernobyl (un million de morts selon l’Académie russe des sciences) et Fukushima (130’000 personnes évacuées, surfaces de terre incultivables) sont autant d’exemples tragiques d’accidents nucléaires.

Les raisons d’arrêter les centrales ne manquent pas: Usure des matériaux, carence de personnel formé (par manque de diplômés), facteur humain menant à la catastrophe (négligence, défaillance, acte de sabotage ou d’attentat par une personne déséquilibrée ou par un groupe terroriste.

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Gestion de déchets

L’enfouissement contesté
La Suisse a choisi l’option de l’enfouissement des déchets radioactifs en profondeur. Ce choix est contesté parmi les géologues puisque creuser des galeries crée des fissures là où il n’y en avait pas. L’étanchéité des galeries n’est donc pas garantie, alors que le contact avec l’eau doit être évité. La région prévue pour construire un dépôt en profondeur est le Nord des Lägern entre Zürich et la frontière allemande.

Gouvernance de complaisance
Le directoire de la NAGRA (Centre de compétences techniques pour l’évacuation des déchets radioactifs dans des dépôts en couches géologiques profondes) est constitué des principales entreprises exploitantes des centrales nucléaires du pays. Il faudrait à la place une commission de personnes indépendantes de l’industrie. Aujourd’hui, cette gouvernance de complaisance engendre des choix satisfaisant les compagnies exploitantes mais rien n’indique qu’ils protègeront les générations à venir dont nous sommes pourtant collectivement responsables.

Absence de recul
Un stockage géologique souterrain est confronté à trois grands défis. 1. Le comportement de matériaux chimiquement et physiquement réactifs est imprévisible, surtout au cours des premiers siècles. 2. La probable infiltration d’eau dans un dépôt profond accélèrerait le relâchement de radioactivité dans les nappes phréatiques qui constitueront un bien de plus en plus précieux dans un contexte de climat réchauffé. 3. Les intrusions accidentelles par des tunneliers ou forages dans le site de stockage sont un risque croissant à mesure que les techniques et les coûts de forage se développent ainsi que les besoins en ressources fossiles, en réseaux de chaleur ou pour les transports.
Au vu de ces trois défis fondamentaux, des scientifiques de la branche dénoncent la précipitation du projet de solution finale : En France, le physicien nucléaire Bernard Laponche, ancien collaborateur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) ; au Canada, le physicien Gordon Edwards, président de la Coalition canadienne pour la responsabilité nucléaire ; en Suisse, les géologues Marcos Buser et Walter Wildi (voir citations en exergue) craignent que les calendriers de réalisation soient une fois de plus irréalistes et que le programme de stockage géologique échoue à nouveau. On ne saura que dans un siècle si le type de roche dans laquelle la NAGRA entend stocker les déchets sera en mesure de combler les fissures créées par le percement du réseau de galeries pour réaliser le dépôt.

Pour une gouvernance responsable
Le défi posé par les déchets radioactifs concerne les contemporains mis en face des prochaines générations. Il ne doit plus être délégué à des techniciens répondant à l’industrie. Une solution transparente et démocratique existe. Les trente dernières années nous apportent l’expérience des processus citoyens d’évaluation non-biaisée des choix technologiques. Cette approche permet à des citoyens tirés au sort de choisir des expert-e-s et de leur poser des questions afin d’évaluer la situation au mieux du possible, de façon ouverte. Le processus d’évaluation aboutit à formuler un choix de solution transmis aux autorités politiques qui prendront la décision finale sur cette base.

L’engrenage du « Too big to fail »
Aujourd’hui, la Suisse est prise dans l’engrenage financier et institutionnel de l’enfouissement profond. Si les autorités fédérales adoptent la solution de l’industrie atomique et de sa NAGRA, la Suisse entrera dans l’engrenage des projets trop gros pour être abandonnés. Ce projet de chantier va alors se muer en politique du fait accompli. Ceci alors que le siècle passé a démontré le caractère exponentiel accompli par le progrès technique. Une solution de conditionnement plus performant ou toute autre solution que l’entreposage définitif profond – même la transmutation, aussi improbable que celle-ci apparaisse aujourd’hui – ne sera plus recherchée si l’entreposage profond est décidé.

Conclusion
La NAGRA n’est pas indépendante vis-à-vis des exploitants des centrales nucléaires puisque celles-ci font partie de son directoire. Or l’indépendance vis-à-vis d’intérêts particuliers est ce qui permettrait de choisir et d’assumer la solution la plus responsable envers les générations futures. En lançant une expertise citoyenne vraiment indépendante sur la question, la Confédération respectera le principe de responsabilité des bénéficiaires de l’ère nucléaire envers leur postérité. Sortir du nucléaire Suisse romande démarche les partis politiques représentés aux chambres fédérales dans ce sens.

Pour en savoir plus
Le blog “Nuclear waste” des géologues suisses Marcos Buser et Walter Wildi au sujet de l’enfouissement des déchets radioactifs: https://www.nuclearwaste.info/blog/?lang=fr

Article de Frédéric-Paul Piguet sur l’hypothèse actuelle de la confédération pour séparer durablement les déchets radioactifs de la biosphère. https://blogs.letemps.ch/frederic-paul-piguet/2022/02/08/malgre-les-apparences-aucune-solution-en-vue-pour-le-stockage-profond-des-dechets-nucleaires/

Conférence (vidéo) de Marcos Buser (FR / ALL) La gestion des déchets radioactifs, une perspective historique et contemporaine. https://www.youtube.com/watch?v=HHAlsfo0h_Y

Se préparer à gérer l’accident

En cas de catastrophe nucléaire en Suisse ou dans son voisinage, la protection de la population dépend de son état de préparation

Il nous faut malheureusement tirer le constat que la Suisse est mal préparée, ce qui entrainera en cas de catastrophe des décès et des malades pourtant évitables. L’association Sortir du nucléaire travaille à obtenir plusieurs améliorations atteignables, du niveau municipal au fédéral.

  • Distribution préventive de comprimés d’iode.
  • Autorisation à la Centrale nationale d’alarme d’envoyer des informations indispensables à la population via SMS en cas de catastrophe
  • Mise en état des abris PC publics afin d’accueillir les populations éloignées de leur logement le temps du passage du nuage.
  • Information préalable de la population sur les gestes qui sauvent en cas de catastrophe nucléaire.
  • Sortir de la conception fantaisiste du “cercle de 50km autour des centrales”, qui ne correspond en rien aux observations météorologiques.

 

Sortir du nucléaire a organisé un colloque sur l’état de préparation de Genève face au risque de catastrophe nucléaire avec arrivée d’un nuage de radioactivité sur le territoire cantonal. A visionner ici.

Réduction de la consommation

Sobriété et efficacité énergétique, indispensables à la transition énergétique !

Historiquement, l’accumulation de centrales nucléaires en plus de la production d’hydroélectricité a nécessité d’augmenter les ventes, donc la consommation d’électricité.

Aujourd’hui, remplacer la surconsommation d’électricité nucléaire par des renouvelables, cela veut dire chasser les innombrables gaspillages dans notre consommation. Plus ces gaspillages pourront être chassés, plus facile il sera de remplacer l’énergie d’origine radioactive par de l’énergie propre et locale.

Depuis le site de production de l’électricité, à son acheminement, sa transformation et sa consommation finale, se trouvent autant de gisements d’économies possibles.

La sobriété consiste à réduire notre demande auprès de machines, par exemple en hiver à porter un pull et régler les chauffages à 19° (actuellement en moyenne à 23°), à se déplacer en mobilité douce et transports publics autant que possible, à utiliser les escaliers, à adopter un régime moins carné et plus local. C’est la grande oubliée des politiques de transition, au niveau municipal, cantonal et fédéral. Pourtant c’est la méthode la plus rapide et la moins chère à mettre en oeuvre, notamment par des campagnes d’information et des incitations.

L’efficacité énergétique consiste à remplacer des machines par des modèles plus récents et économes (pompes de circulation d’eau, électroménager, ampoules). L’efficacité énergétique est la méthode favorite des gouvernements et est mise en oeuvre graduellement dans tous les domaines. Mais attention à l’effet rebond ! Sachant utiliser des appareils plus économes, certains usagers ne se limitent plus dans leur usage et finissent par consommer plus !

Sobriété & efficacité sont en bonne place dans la plupart des 5 scénarios de décarbonation sans nucléaire. Voici les scénarios:

 

Déploiement des énergies renouvelables

Les énergies renouvelables à terme remplaceront les sources d’énergie épuisables et sales, par épuisement du stock ou par un prix devenu insupportable. L’objectif est d’opérer ce remplacement par une décision commune plutôt que d’y être obligés.

La “transition énergétique” consiste à remplacer les énergies de stock épuisables (uranium, charbon, pétrole, gaz), transformées en déchets toxiques (radiations, gaz à effet de serre) par des énergies provenant de flux (eau, vent, rayons solaires, sources thermiques en ss-sol). La transition nécessite des ingénieurs mais aussi des sociologues de la consommation qui aideront à faire progresser les modes de vie sobres et durables. Les capacités de stockage saisonnier de l’électricité devront aussi être développées.

Le défi est de valoriser les gisements d’énergie renouvelable locale sans ajouter de nuisances pour la faune et la végétation. L’Alliance environnementale (WWF, Pro Natura, Greenpeace, ATE, Birdlife) émet des recommandations pour un développement sans dommage pour la nature.

Ambition et mesure. 80%, c’est la proportion d’énergie sale que la Suisse consomme actuellement. Remplacer cet approvisionnement nucléaire et fossile par du renouvelable occasionnerait une pression insupportable sur la nature. C’est pourquoi la transition énergétique passera par la sobriété et l’efficacité énergétique pour réduire l’exigence portée sur le développement des renouvelables.

Scénarios pour une Suisse décarbonée sans nucléaire. Pour y arriver, plusieurs scénarios ont été élaborés. Certains se reposent plus sur la sobriété, d’autres plus sur les renouvelables. A découvrir ici:

Pour en savoir plus: