21 Mai Lancement de notre campagne : Où iriez-vous en cas de catastrophe nucléaire ?
Quelles seront les conséquences sanitaires et environnementales réelles en cas d’un accident nucléaire en Suisse ?
Nous avons mandaté l’institut spécialisé Biosphère pour répondre à cette question par une étude scientifique rigoureuse. 365 simulations d’accident pour l’année 2017 ont été réalisées pour chacune des centrales nucléaires du pays et pour celle du Bugey (F), utilisant des données météorologiques réelles.
Frédéric-Paul Piguet, Dr en sciences de l’environnement à l’Institut Biosphère (Genève) a réalisé et coordonné cette étude avec une équipe pluridisciplinaire de chercheurs composée de : Pierre Eckert, Dr en physique, météorologue, anc. Directeur romand de MétéoSuisse ; Bastien Deriaz, géomaticien à l’université de Genève ; Claudio Knüsli, Dr en médecine interne / oncologie, FMH ; Gregory Giuliani, Dr en science, chercheur à l’Institut des sciences de l’environnement de l’université de Genève.
Les résultats de cette étude ont été dévoilés lors d’une conférence de presse, ce mardi 21 mai 2019 à Berne.
Ces données sont désormais disponibles sur les supports suivants :
Voici des clips-vidéos du déplacement du nuage radioactif :
- Hypothèse accident à la centrale de Goesgen 19.01.17 :
- Hypothèse accident à la centrale de Leibstadt 29.01.17 :
- Hypothèse accident à la centrale de Beznau 28.08.17 :
Cet événement marque, également, le lancement de notre campagne romande de sensibilisation Oú iriez-vous en cas de catastrophe ?
Notre campagne sera rythmée par des ateliers de sensibilisation et d’une campagne d’affichage. Elle se clôturera à la fin d’année lors d’un événement à Genève. Nous souhaitons ainsi mobiliser et rappeler l’urgence de programmer la fermeture des centrales au grand public, aux politiques et aux médias. Nous initions également une pétition pour réclamer au Conseil fédéral un agenda de fermeture de nos centrales.
Pour participer à notre action, nous vous proposons de signer notre appel et de diffuser sur vos réseaux sociaux le hashtag #catastrophenucleaire
Notre matériel de sensibilisation est également à votre disposition (10.- pour le financement du coût d’impression et de livraison). Pour plus d’informations, merci de contacter Maléka à
Le nucléaire n’est pas une réponse à la crise climatique. Nous comptons déjà de nombreux soutiens politiques, de communes, de villes, de partenaires associatifs et universitaires. Rejoignez-nous !